Notre première danse :
“Acorda, Maria Bonita”

Acorda, Maria Bonita a été attribué à Lampião et ses hommes dans les archives historiques, il est dit qu’ils utilisaient ces hymnes durant leurs voyages à travers le Nord-est brésilien.

Maria Gomes de Oliveira (1910-1938), connu comme Maria Bonita, était une compagne de Lampião, et la première femme à participer dans un groupe du Cangaço.

“Le Capitaine” Virgulino Ferreira da Silva (1897-1938), plus connu sous le nom de Lampião (qui traduit “lanterne” ou “lampe à huile”), était le leader le plus connu des bandits du Cangaço

Cangaço était une forme de banditisme endémique du nord-est du Brésil ; ses origines remontent à la fin du 19ème siècle mais fut particulièrement présent dans les années 1920 et 1930. Lampião dirigeait une bande pouvant aller jusqu’à 100 cangaceiros, qui prenait d’assaut de temps en temps de petites villes et qui ont menait de nombreuses actions avec succès contre la police paramilitaire alors qu’ils étaient en sous-nombre. Les exploits et la réputation de Lampião le transforma en un héros folk, l’équivalent de Jesse James ou encore Pancho Villa.

Acorda, Maria Bonita  fut enregistré pour la première fois en 1957. Depuis ce temps (1957) jusqu’à maintenant, cette chanson rencontre un franc succès durant les carnavals.

La chorégraphie

Les bras dans le dos et les pas croisés (Partie A; mesure 01-08)  ont pour intention de rappeler le ‘xaxado’, une danse populaire créée à Pernambuco (état de naissance de Lampião). Elle était souvent utilisée par les cangaceiros de la région pour célébrer la victoire des combats. Elle est toujours utilisée de nos jours comme une danse traditionnelle par la population locale.

Les bras en l’air et les autres pas rappellent le carnaval.

Notre deuxième danse :
“Trem Das Onze”

“Le train de 11 heures” est une samba composée le chanteur-compositeur brésilien Adoniran Barbosa. Sorti en 1964 et rendu célèbre la même année par le groupe de samba Demônios da Garoa, c’est l’une des chansons brésiliennes la plus connue et considérée comme la plus représentative des symboles culturels de la ville de São Paulo.

Dans la chanson, Barbosa, de son style signature plein d’esprit et de ses paroles quelque peu tragicomiques, décrit la détresse d’un homme aimant vivant dans la banlieue éloignée de Jaçanã de São Paulo ne pouvant pas rester plus longtemps avec sa femme bien-aimée car le dernier train va bientôt partir, à 11 heures, et sa mère ne peut pas dormir tant qu’il n’est pas rentré.

La chanson est un exemple des différentes variantes de la samba développée à São Paulo, et l’utilisation de la structure connue comme  “samba-de-breque, où l’accompagnement musical s’arrête soudainement, laissant de la place à un commentaire bref à haute voix sur le sujet des paroles par l’interprète principal.

La chanson fut votée par l’édition brésilienne du magazine Rolling Stone comme la 15ème meilleure chanson brésilienne de tous les temps.

Dansons ensemble le

“Acorda, Maria Bonita”

Dansons ensemble le

“Trem Das Onze”